Les labels de commerce équitable

Pour vous garantir la réalité du commerce équitable que nous pratiquons, tous nos produits sont certifiés équitables par un organisme indépendant.

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Les labels de commerce équitable

Fairtrade Max Havelaar, Symbole des Producteurs Paysans, Bio et Equitable en France... Vous retrouvez ces 3 labels de commerce équitable sur nos emballages à côté du label d'agriculture biologique.

label commerce équitable

Mais que garantissent-ils ? Si leur point commun est évidemment le commerce équitable, leurs critères sont différents à défaut d'une réglementation publique.

Notre préférence va, pour les produits des pays du Sud, au Symbole des Producteurs Paysans et, pour les produits français, au label Bio Equitable en France.

En voici nos 3 raisons principales :

  • Leur niveau élevé d'exigence en terme de commerce équitable qui repose sur une vision engagée (définition du prix équitable, relation directe, engagement dans la durée...)

  • le Symbole des producteurs Paysans et le label Bio Equitable en France appartiennent à des association de producteurs. Cette propriété est, pour nous, le meilleur garde fou à une dérive du système.

  • le Symbole des producteurs Paysans et le label Bio Equitable en France défendent le modèle de l'agriculture paysanne, que le commerce équitable (pour nous) se doit de soutenir.

  • le Symbole des producteurs Paysans et le label Bio Equitable en France favorise l'action collective et reconnaissent le rôle pivot des organisations de producteurs décider de façon autonome de leur avenir et garder une indépendance face aux acteurs de l’aval.  

 

C'est quoi un label au juste ?

Un label sur un produit quel que soit le secteur (équitable, bio, HQE, ISO 9001 etc…) implique le respect de critères « minimum ».

Cela ne signifie donc pas que les entreprises qui utilisent le même label ont les mêmes pratiques. Certaines respectent le « seuil » minimum, d’autres vont plus loin. Pour être clair, un label c’est un peu comme passer son bac : toutes les entreprises doivent avoir réussi les épreuves, certains ont des mentions, d’autres pas.

Un label repose sur un cahier des charges (un liste de critères), et des organismes de contrôle indépendants qui vérifient sur le terrain l’application des cahiers des charges.

Pour le label Fairtrade Max Havelaar, l’organisme certificateur est FLO-cert. Pour le Symbole des Producteurs Paysans ou le label Bio Equitable en France, il s’agit des certificateurs agréés qui réalisent par exemple les certifications bio des coopératives (Imo Control, BCS, Mayacert, Certimex, Biolatina, Tero...).

Les contrôles sont effectués chaque année chez les producteurs. Les auditeurs vérifient que les standards du cahier des charges sont bien appliqués. 

Les autres parties impliquées, ETHIQUABLE en l'occurrence, doivent également respecter le cahier des charges de l'organisme sollicité (paiement d'un prix juste, traçabilité, etc.). Nous sommes donc également controlés.

Si le contrôle est validé, les acteurs peuvent ensuite apposer le logo du label sur leurs produits. Pour assurer au consommateur des garanties fiables, il importe que le certificateur soit indépendant et agréé par les pouvoirs publics.


Commerce équitable avec les pays du sud

Chaque label fonctionne selon ses propres standards ou cahier des charges. Si les principes génériques de ces cahiers des charges sont le commerce équitable, chaque label a sa propre spécificité, sa définition du commerce équitable. Ils ne garantissent donc pas tout à fait la même chose.

Symbole des Producteurs Paysans
 

Symbole des producteurs paysans label commerce équitableLe Symbole des Producteurs Paysans (SPP) a émergé en 2006 au sein du secteur du commerce équitable. Il est le premier label créé et géré par les producteurs.  Le label SPP a été fondé par la CLAC (Fédération des producteurs latino-américains du commerce équitable, affiliée à Fairtrade International), qui en a transféré la propriété à l'association de producteurs SPP Global.

Il est né de l’opposition des producteurs membres de la CLAC à l’intégration des producteurs individuels sous contrat et des plantations au sein du système Fairtrade Max Havelaar, situation susceptible de créer une concurrence déloyale pour les petits producteurs. C’est pourquoi le label SPP est exclusivement ouvert aux petits producteurs organisés au sein de structures collectives (organisations de producteurs,coopératives).

A l’origine, ce sont les producteurs qui nous ont demandé de nous engager dans la démarche. Nous l’avons fait nôtre sans sourciller tant leur vision correspond à notre pratique d’un commerce équitable exigeant et engagé.

Lire l'article Les 10 raisons de choisir le Symbole des Producteurs Paysans

 

Fairtrade Max Havelaar 

Fairtrade Max Havelaar est le label de commerce équitable le plus connu des consommateurs. Selon notre analyse, certaines contradictions existent dans son cahier des charges : nos objections majeures reposent sur les prix mimum garantis, sur le type d'agriculture que le commerce équitable se doit d'appuyer et sur la traçabilité physique des produits.

Le label Fairtrade Max Havelaar labellise indifféremment les coopératives de petits producteurs et les plantations appartenant à un propriétaire avec un recours à une main d'oeuvre salariée. Pour ETHIQUABLE, le commerce équitable doit appuyer l'agriculture qui a le plus besoin d'un accès favorable au marché : l'agriculture paysanne.

Fairtrade Max Havelaar poursuit l’ouverture de son label à de nouvelles formes d’organisations et le développement de nouveaux modèles commerciaux de commerce équitable. C’est ainsi que 2014 a vu le lancement des Programmes d’approvisionnement Fairtrade (Fairtrade Sourcing Programs - FSP) pour le coton, le sucre et le cacao. Ce nouveau programme permet en effet aux entreprises d’élaborer des produits composés contenant un seul ingrédient labellisé Fairtrade et de s’affranchir ainsi du respect de la règle historique dite du « All that can be »* (tout ce qui peut être équitable dans un produit doit l’être). Le FSP ne demande également qu'une traçabilité documentaire et non physique, ce qui n'est pas non plus dans nos pratiques, ni dans notre vision de ce que doit être le commerce équitable pour avoir le meilleur impact pour les organisations paysannes.

Le FSP, qui facilite la certification de multinationales de l’agroalimentaire ou du textile, a donné lieu à de nombreux débats au sein du secteur et a alimenté les critiques de certains observateurs, comme ETHIQUABLE. Pour Fairtrade International, ces développements ont pour ambition d’étendre les bénéfices du commerce équitable à de nouveaux acteurs. Pour d’autres, comme ETHIQUABLE, cela permet de rendre la labélisation accessible à de nouveaux acteurs à moindre coût et avec un impact moindre en terme de développement des communautés.

 Lire l'article Pourquoi vous ne verrez pas le nouveau label "FSP" de Max Havelaar sur les produits ETHIQUABLE

 

Commerce équitable en France

label bio equitable en france

En Février 2020, 27 groupements de producteurs représentant 4000 fermes, BIOCOOP et ETHIQUABLE s'accocie pour créer le label BIO EQUITABLE EN FRANCE. Ce label s’appuie sur deux expériences de commerce équitable avec des producteurs français qui ont démontré, sur la durée, leur capacité à générer un impact significatif : la démarche Ensemble de BIOCOOP créée en 2001 et la charte Paysans d’ici d’ETHIQUABLE lancée en 2011.

Les fondateurs ont voulu un label porté par les producteurs, leur laissant la main pour définir un cahier des charges répondant aux enjeux de l’agriculture bio de demain. 

Outre les critères habituels de commerce équitable, un prix stable et rémunérateur pour les producteurs, un fonds de développement et des engagements sur le moyen terme (3 ans), le label fait le choix de critères ambitieux en faveur de changements dans les modes de production, en allant vers des pratiques agro-écologiques. Le label fait aussi le choix d’un commerce équitable s’adressant toujours à des groupements de producteurs, et non à des producteurs individuels qui vendent leurs produits à une entreprise (agriculture de contrat). Le but du label est donc aussi de renforcer des organisations de producteurs indépendantes, qui collectent et commercialisent leurs produits et portent les valeurs coopératives et démocratiques.

En France, comme dans les pays du Sud, le commerce équitable doit soutenir l’action collective afin que les producteurs et productrices puissent décider de façon autonome de leur avenir et garder une indépendance face aux acteurs de l’aval. L’organisation de producteurs est le lieu où les agriculteurs peuvent penser l’agriculture de demain et imaginer les pratiques écologiques les plus adaptées à leur contexte.

Lire l'article Bio équitable en France : un nouveau label dans vos rayons

 

Besoin de plus d'info sur les labels de commerce équitable (et pas seulement ceux que nous avons choisi) ?

guide label commerce équitable CEF

Télécharger le Guide des labels de commerce équitable édité par le mouvement Commerce Equitable France

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